One day in Malta

By Cecilevo

Crise?

- Les femmes contre l'austérité et l'état patriarcal capitaliste. Nous ne payons pas votre crise.

On me demande souvent comme je perçois la crise ici. En réalité, je ne connais pas beaucoup de portugais et si j'en connais, je trouve le sujet difficile à aborder.
Je peux parler de ce que je vois: mon pouvoir d'achat est supérieur, surtout en ce qui concerne la main d’œuvre (restaurant, coiffeur...) parce que dans les supermarchés, les prix sont identiques. J'essaye donc de privilégier les marchés de légumes, surtout pour le côté humain. Pour le reste, je n'ai rien vu de très particulier à part de nombreux tags anti-austérité et des appels à la grève. Cependant, parfois j'ai un peu peur des mots que j'utilise parce que les portugais ont souvent l'impression que les étudiants étrangers les prennent de haut. Une fois j'ai dit que je trouvais les services publics très bien organisés et l'on m'a regardée comme si je pensais découvrir une ville sous-développée.
Mais ce que je aussi pu apercevoir, c'est que les portugais sont des gens adorables, très souriants et le contact passe facilement.
Ce midi, je voulais acheter un sandwich à la cantine mais j'avais oublié mon portefeuille, le monsieur m'a dit que je pouvais le payer un autre jour. Il m'a même proposé à boire, c'était incroyable :D
Sinon, je pense que la véritable crise est une crise de confiance. Seulement 20% de la population croit en son gouvernement et pour tout vous dire, même ma prof de Theories on democracy and globalization ne vote plus...

Au final, la crise je la lis surtout: un article du courrier international à lire: http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/20/usagers-responsables-denoncez-les-pauvres
Autre chose, ma prof a peur de la montée de l'extrémisme..

Comments
Sign in or get an account to comment.